mercredi, janvier 24, 2007

Fables

Il est relativement connu, du moins pour les hellénistes, que La Fontaine s'est largement inspiré des fables d'Esope. Voilà ce que ça peut donner quand on le reprend à son tour.

Le chêne, prétentieux, dit un jour au roseau :
« T’es petit, t’es chétif, t’es vraiment pas costaud.
Le corbeau du renard s’abrite sur mes branches,
Plié sous le moineau t’es vraiment qu’une tanche.
Sire lion et le rat s’abritent de l’orage
Dessous mes frondaisons. C’est à leur avantage.
A peine un peu de Zéph’ et tu courbes l’échine,
Les pieds dans le ruisseau mon abri tu déclines.
Notre mère Nature t’a vraiment pas gâté. »
Le roseau répondit : « Hé, c’est même pas vrai !
Je supporte l’orage bien mieux que tu le fais.
Tu résistes, OK, mais tu casses et moi pas ».
Arrive une tornade avec perte et fracas.
Chacun des deux champions résiste à sa façon,
Le chêne, à l’énergie, encaisse tous les gnons,
Le roseau, en souplesse esquive les horions.
Mais les coups sont trop forts et le chêne est tombé.
Le roseau se réjouit quand l’orage est passé :
« Tu vois, je t’avais dit, je suis toujours debout ».
Arrive un troubadour en quête d’instrument.
Il jauge le roseau et le juge à son goût.
Voilà le musicien et sa flûte de Pan
En roseau découpé. Fin de l’évènement

Voilà, c'est ma petite contribution poétique du jour.

samedi, janvier 13, 2007

Pour lovely goretta

Pendant les vacances de Naouhel, j'ai trouvé un super blog, celui de lovely goretta. J'y ai passé la journée mais j'ai absolument tout lu. Et j'ai noté dans un de ses posts un truc très marrant sur Angelo Branduardi. Je lui dédicace donc ce morceau en espérant que, si elle passe par ici, elle se marrera un peu. Voilà. Tout ça pour dire que je ne pense que du bien de ce qu'elle fait. Bonne continuation à elle.

lundi, janvier 08, 2007

marre

Ce soir, j'ai les glandes. Voilà ce que ça m'a inspiré.

Je ne sais pas du tout ce qui peut se tramer

Dans mon dos, mais pourtant quelque chose se passe.

A quel jeu ma chérie peut elle bien jouer ?

Je crains fort qu’à ce jeu pour finir elle se lasse.

Quoi qu’il en soit, hélas, je ne peux rien y faire

Que patienter encore, et, toujours dans l’attente,

Me morfondre et gémir, moi qui étais si fier.

Si la fin est prochaine, l’agonie est bien lente.

La douleur m’envahit de ne point la revoir.

Ni même l’écouter encore moins de la lire.

Pourtant je fais tout ce qui est de mon pouvoir,

Des appels, SMS, tous les jours lui écrire.

Mais rien n’y fait, hélas, et je suis dans mon coin

A ressasser sans cesse, à gamberger sans fin.

Mais si tout est fini, j’aimerais le savoir

Et avant de partir, son visage revoir.

Ce n'est pas gai mais tant pis. Au moins, je me serai exprimé