Bon ben voilà, je suis de retour. Malheureusement, vous n'aurez pas de photos pour vous repaître de mes vacances pour cause d'APN mystérieusement disparu juste avant le départ (qui a dit que c'était la zone chez moi?). Alors, ça va être tout verbal.
Donc, départ vendredi après-midi en compagnie de Monica (j'espère que vous avez suivi pour savoir qui c'est, je ne reviendrai pas dessus) dans sa Touingo équipée de clim est radio CD. Trop la classe, non? Vous verrez que ces détails prendront beaucoup d'importance par la suite. Au début, du monde sur l'autopista mais pas trop. Bombance nous disions-nous. Il n'y aura personne à la playa. Et puis, arrivés à Montpellier, patatras, le bouchon. Remarquez que pour le week-end précédant le 15 août, il fallait peut-être s'y attendre. Bon. Prenant notre mal en patience grâce aux accessoires sus cités, nous avancions tant bien que mal, ce qui nous a permis de constater que même les gros bourges aux puissantes berlines allemandes étaient logés à la même enseigne, voire pire. Petit plaisir (mais bon, on fait ce qu'on peut dans de tels cas) de voir que ces véhicules, habitués à la voie de gauche, ne résistaient pas à la puissance de la Touingo et se retrouvaient dans nos rétroviseurs. Une demi-heure plus tard, sortie du bouchon et là à nous la liberté. Encore une heure et demie de trajet et nous voilà arrivés. Juste le temps de déposer nos affaires et nous voici partis en direction de la grande surface la plus proche en vue de faire quelques provisions car nous étions passablement affamés. Ceci fait, et nos estomacs calés, nous pûmes parfaire notre installation. Manquait tout de même un canapé d'angle mais il y avait quand même de quoi se vautrer moyennant quelques contorsions. Un brin de télé, quelques pages d'un bon bouquin et dodo.
Le lendemain, lever tôt (environ 10h30), petit dèj rapide, équipement minimum et vamos à la playa. Après avoir un peu ramé pour nous garer, nous voilà sur les lieux. Etablissement du camp de base et plouf dans l'eau. Il n'y a pas à dire, 30°C c'est tout de suite plus facile à supporter quand on a de quoi s'immerger de temps en temps. Une fois vautrés sur les serviettes, Monica ne fut pas longue à me faire remarquer un drôle de manège à proximité. La plupart des représentants mâles des lieux marquaient un arrêt notable en passant devant un parasol richement équipé de toute sorte de matériel de confort. Bizarre nous disions nous. Jusqu'à ce que nous contations que sous le parasol il y avait une jeune femme totalement dépourvue de maillot de bain et donc vêtue en tout et pour tout de son bronzage ce que me fit remarquer Monica qui, pour l'occasion, était nettement mieux placée que moi pour tout voir. Pourtant, nous n'étions pas sur une plage poiliste. Menfin, les gens font un peu ce qu'ils veulent et, visiblement, ça ne déclenchait pas de tollé genre jetage de cailloux. Laissez la vivre donc.
Le lendemain, temps pourri avec de la pluie. Donc, restage à la maison, télé et bouquinage. Pas mieux.
Dimanche, retour du beau temps et donc, retour de nous à la plage. Rien de notable cette fois ci si on fait abstraction des habituels nichons à l'air. Un peu de vent nous fit assister au ballet des véliplanchistes et autres kite surfers. Très joli. Et, cette année, nous n'avons pas échappé de justesse à l'assomage par une voile mal guidée.
Lundi, virée en Espagne. Pour commencer, une vingtaine de kilomètres de bouchons pour arriver à la frontière où les gens font provisions pour les périodes de disette en clopes et autres alcools qu'ils achètent en masse. D'où, changement d'itinéraire, plus long en distance mais oh combien plus agréable en longeant la côte, musardant jusqu'à trouver la plage idéale. Un peu de rissolage, quelques victuailles avalées et nous voilà rendus au Marie Ono (sans doute la soeur de l'autre) géant du coin pour que Monica puisse faire ses provisions de cosmétiques à vil prix. Frontière toujours bouchées (les bouchonnant du matin retournant sur leurs pas une fois leurs coffres pleins), retour par le même itinéraire avec tentative d'arrêt à Collioure. En vain, la place de parking étant aussi rare que convoitée. Tant pis, nous irons en décembre.
Mardi, toujours beau temps et toujours plage. La tramontane commençant à se lever, nous avons pu assister aux tentatives désespérées d'un véliplanchiste de retourner à son point de départ, chaque essai l'en éloignant inexorablement. Gageons qu'il a dû marcher un bon bout de temps pour regagner sa serviette.
Mercredi et donc hier, dernier jour de plage. Nous en avons donc grandement profité malgré, pour moi, une pénurie de bouquin. Ben oui, c'est dur de ne faire que du rissolage entrecoupé de trempette. Une fois ces activités oh combien saines accomplies, refaisage de sacs, un brin de ménage et nous voilà repartis. Cette fois, personne sur l'autopista. Pas même des camions. Juste une bande d'originaux en voiture bleu marine en train d'observer le trafic à l'aide de drôles de jumelles. Bizarres ces gens là.
Et nous voilà de retour. Monica a repris le boulot ce matin. Quant à moi, j'ai repris mes recherches avec acte de candidature pas plus tard que ce matin. On verra bien ce que ça donnera. Rebonjour le quotidien.
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3 commentaires:
Pfffiou, dures dures les vacances... Moi j'attends mon toue. Patiemment (ou pas)
@ Ashley: courage, ce n'est plus très loin pour toi les vacances. Sois patiente (ou pas)...
Ben dis donc, pour toi c'est "levé tôt" 10h30, ben dis donc !!! ça c'est la super grasse mat' chez moi, mais bon on vit pas dans le même hémisphère alors faudra que je me renseigne sur les changements qui pourraient être considérables... enfin non je sais pas, j'verrai...
Bon courage pour ta recherche d'emploi... et Monica pour la reprise...
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