Un jour de plus

Ce soir, je vais être bref. Je n'ai pas encore mangé et le souvenir du repas à la cantine commence à s'estomper. Il faut donc que j'aille refaire provision de glucose, fibres et autres protéines.
La journée s'est bien passée et je m'enhardis de plus en plus. Je n'ai quasiment jamais appelé au secours mes collègues, ce que je prends comme un bon signe. Bientôt, je serai totalement autonome et pourrai gérer mon temps comme bon me semble. Parce qu'en ce moment, c'est plutôt à la va comme je te pousse. Je fais un peu ce que je peux et finis tard pour en avoir le moins possible à faire le lendemain. Ce qui parfois me joue des tours. Par exemple, ce matin, je me suis rendu compte avec effroi du mélange que j'avais fait dans mes classements, ce qui a eu pour effet de mettre une belle panique. Vite rentrée dans l'ordre toutefois et personne ne s'en est rendu compte sinon votre serviteur, seul témoin. Et le reste de la journée fut tranquille. je rentre dans la routine pour mon plus grand bonheur sans toutefois tout faire mécaniquement. Sinon, où serait le plaisir? Je vous le demande.
Ah oui, j'ai reçu ma convocation à l'examen de la médecine du travail pour voir si je suis apte au poste. Quand j'irai, je serai sur place depuis quasiment quatre semaines. assez longtemps à mon goût pour savoir si je peux bosser ou pas. M'enfin...
Transports moins bondés que d'habitude mais toujours aussi en retard le matin, ce qui me fait doucement flipper d'arriver à la bourre. Saluons quand même le gentil chauffeur du retour qui s'est arrêté exprès pour moi avant l'endroit exact pour que je puisse monter. Grâces lui soient rendues, j'aurais poireauté 20 minutes sans lui. J'ai quand même eu droit au couplet rigolard sur le fait qu'après l'heure c'est plus l'heure mais bon...
J'ai faim. je vous quitte.
Bonne nuit les gens.