Hosanna, hosanna, ça y est, c'est fait!
Donc, ce matin, lever aux aurores vu que mister proprio avait dit qu'il passerait tôt. Erreur funeste. Le proprio est fourbe quand il s'agit d'horaires. Et muet quand essaie de le joindre sur son portable. A moins qu'il ne soit sourd et ne l'entende pas sonner. Quoi qu'il en soit, vers 10h45 (à peine un peu plus de deux heures de retard) , le voilà, accompagné d'un arpète de choc. Comme le proprio est fier, il ne s'abaisse pas à s'excuser. Et voilà que commencent les travaux.Tout d'abord, vider l'eau qui reste dans le chauffe-eau subitement décédé. Là, ça a été folklorique, vu que ni proprio ni arpète ne maîtrisaient l'art, ô combien délicat de la plomberie. Ca coulait au rythme d'un verre pas trop grand à l'heure. Nous n'étions pas rendus.Après moult tâtonnements, ils finirent par trouver le truc. Mais il subsistait un léger problème. Le plus grand récipient possible dans mon appartement ne dépasse pas le volume considérable de trois litres. Ca allait donc un poil plus vite mais ça ressemblait touours au remplissage du tonneau des Danaïdes avec un dé à coudre. Vers midi et quart, l'opération était terminée. Restait à installer le nouveau. Ca n'a pas l'air comme ça, mais c'est relativement malaisé à manipuler ce genre de truc. Et vu l'espace de travail et l'éclairage quasi absent de ce coin, je m'attendais au pire. Que nenni. En une petite vingtaine de minutes, tout était rentré dans l'ordre. Je pouvais enfin prétendre avoir de l'eau chaude dans un avenir pas trop lointain. Juste quand les premières grosses chaleurs de l'été arrivaient avec leur cortège de températures supérieures à 30°C, que là, de l'eau chaude je n'en veux plus, même pour me raser, que l'eau chaude c'est mieux paraît-il. L'évacuation de la victime se déroula sans trop de difficultés, malgré une cage d'escalier étroite et tortueuse. Pour fêter ça, je pris mon courage à deux mains pour affronter la canicule naissante (que ceux qui veulent de la chaleur, je peux leur en envoyer par paquets) , pour aller à K Roof faire quelques menues emplettes. Fallait pas déconner, il faisait faim à cette heure là. Une fois la panse remplie, rangeage des écuries d'Augias. Sacré boulot qui m'a permis de redécouvrir des fringues que je croyais à jamais disparues. Une bonne chose qui me permet à présent de résister aux sirènes des soldes. Vade retro!
L'ordre apparent qui règne sur mes affaires. Ce n'est hélas que provisoire. J'ai encore tout plein de trucs à caser sur ces satanées étagères. Ca risque de se transformer en empilages façon Jenga. Mais pour le moment, je n'ai pas le courage de le faire. Arrêtons nous donc à cette délicieuse sensation du travail accompli
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6 commentaires:
T'as plus de pompes que moi (mais vachement moins de trucs pendus et pliés).
Ca a dû être très agréable d'avoir ton proprio et un inconnu en train de suer chez toi, dans le genre de tenues de toute beauté qu'on réserve pour le bricolage...
Vaï vaï que c'est bôôô et bien rangé !
(et merci de confirmer qu'on MEURT de chaud, merci)(cétorible)
Ashley > ce qu'il nous montre de sa penderie n'est qu'une partie INFINITESIMALE de ses possessions vestimentaires ... !!!
(je délationne)
Les chaussures sont exposées presque dans leur totalité. En ce qui concerne les fringues, j'avoue : j'en ai pas mal d'autres. Bravo Sixtine pour ta perspicacité.
Et c'est très vilain de délationner
@Ashley: au niveau de la tenue vestimentaire, ils ne faisaient pas trop ouvrier des village people. Zétaient fringués à peu près normalement. Désolé de te décevoir.
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